Gaël

Les nouvelles tendances, les promesses-miracles, le glamour et le luxe ? Tout ça, en fait, je m’en fous. Mon trip à moi, c’est de comprendre comment c’est fabriqué, ce qu’il y a réellement dedans, d’où viennent les ingrédients et comment ils sont produits, ce que ça peut vraiment faire en bien ou en mal avec des résultats précis.

Je m’appelle Gaël, j’ai 51 ans et je suis cofondateur de CELTICA et de son enseigne spécialisée dans le soin, la beauté et le bien-être CELTICA-CARE. Bon, comme vous le voyez, je n’ai pas vraiment le profil d’une influenceuse beauté ou skincare. Je vais vous expliquer ma démarche et ce que je veux apporter à la communauté. Au départ, j’ai rencontré Gwenaëlle et avec elle, je suis entré dans une vraie caverne d’Ali Baba. Elle avait des centaines de boîtes d’ingrédients, de plantes, d’huiles, de crèmes, de produits artisanaux divers et variés. Elle était très intéressée par de très nombreux petits fabricants locaux et testait une multitude de produits naturels, elle baignait véritablement dans plein de nouvelles approches de soin globales et explorait beaucoup de sujets avec passion. J’ai ainsi découvert beaucoup de choses qui étaient très intéressantes mais polluées par une multitude d’initiatives plus farfelues avec souvent des argumentations pas assez sérieuses et étayées, voire des présentations fantaisistes, bien perchées même. D’un naturel plutôt critique, j’avais du mal à m’y retrouver et j’ai éprouvé le besoin de pouvoir évaluer beaucoup plus rigoureusement les nouveautés que Gwenaëlle apportait, comprendre ce que c’était, ce qu’il y avait dedans, comment c’était fait, comment ça marchait, quels étaient les bénéfices et comment ils étaient réellement démontrés.

Je sais qu’à notre époque, ce n’est pas très glamour de dire cela, mais en fait, dans toute ma vie professionnelle, j’ai fonctionné de manière rationnelle, j’ai conduit de grands projets en établissant des cahiers des charges précis, des objectifs quantifiés, en définissant des process de fabrication, puis en testant complétement les résultats, et en documentant tout ça de manière claire et pédagogique, en élaborant des normes et le cadre de contrôle de leur respect. Je pense que ce n’est pas incompatible avec ce domaine du soin et du bien-être, au contraire. Je me suis donc dit que j’allais me pencher là-dessus pour qu’à chaque fois que nous nous intéressons à un produit, je puisse comprendre et expliquer ce qu’il y a dedans, d’où cela vient, comment cela a été obtenu, quelles sont les méthodes de fabrication, où a lieu tout ça. Et puis, être en mesure aussi de produire une évaluation formelle de résultats obtenus, avoir des retours détaillés et des avis documentés et catégorisés. Mettre en place des dispositifs de pilotage de la qualité, de contrôle des risques et même de veille normative, c’est mon rayon depuis plus de 20 ans.

Je sais que cela peut faire peur à certains, mais j’ai voulu passer au crible d’une grille de critères objectifs artisans avec leur savoir-faire, leurs idées enthousiastes, leurs produits divers et variés, afin d’avoir une vision mature et éclairée d’une offre de produits rationalisée, simple et documentée. Je ne crois pas, surtout pour des produits qui nous touchent d’aussi près, au modèle de plateforme de distribution et de revente qui ne va regarder que le prix comme critère de discussion avec un fabricant et sourcer une multitude de fournisseurs et de produits. Je veux travailler avec moins de fournisseurs, en direct, pour développer avec chacun d’eux une relation de compréhension profonde, c’est-à-dire bien comprendre ce qu’ils veulent faire, comment ils veulent le faire, en discuter avec eux, puis l’expliquer et le promouvoir. Car je pense que nous avons besoin de ce type de démarche sérieuse et sincère pour ce qui touche directement à notre intégrité, à notre intimité.