Les céramides sont intéressants pour renforcer la barrière cutanée … mais leur extraction et leur origine sont à vérifier
Un des grands types d’ingrédients-stars des soins de la peau est constitué par les petites familles des céramides (11 familles à ce jour), qui sont des lipides composant en gros le ciment intercellulaire de la couche cornée (la membrane cellulaire en fait, mais ayant également plusieurs rôles de signalisation cellulaire encore étudiés aujourd’hui). Ils sont appréciés pour leur forte action relipidante, renforçant la barrière cutanée et limitant la PIE (perte insensible en eau) et donc la déshydratation, présentant un intérêt pour lutter contre les peaux sèches ou aider les peaux âgées. Ils peuvent également être utiles contre les imperfections en aidant à rééquilibrer l’épiderme. On en trouve également en complément alimentaire.
Leur production est synthétique, la tenance étant aux pseudo-céramides végétales extraits d’huile de tournesol notamment, assez riche en sphingolipides, puis avec l’arrivée des biotechnologies, issus de blé ou de son de riz (au départ, ils étaient produits à partir d’extraits de cerveau de bœuf, mais qui ont vite perdu leur popularité). Il en existe également extraite à partir de laine.
Ils sont bien tolérés, il y a néanmoins une question de qualité de l’ingrédient, dans lequel il est important d’évaluer la richesse en sphingolipides. On trouve de la poudre de céramides de konjac importée de Chine dont il est difficile de garantir la qualité par exemple.