La silymarine du chardon est réputée aider à protéger le foie
Le chardon-marie est une variété de chardon sauvage (appelé également artichaut sauvage) des zones sèches et ensoleillées (Méditerranée et Amérique du Nord notamment). Il est utilisé depuis longtemps pour ses vertus digestives, hépatotoniques (stimulant le foie) et hépatoprotectrices.
Son principe actif principal est la silymarine (composée de flavonolignanes dont la sibyline) présent dans les différentes parties de la plante mais particulièrement dans les fruits qu’on utilise broyés en infusion, en ampoules ou en poudre. Les fruits contiennent aussi des flavonoïdes, des tocophérols et des stérols.
L’OMS et la commission E allemande ont confirmé son intérêt en traitement complémentaire des troubles hépatiques, même si les études cliniques conduites (notamment par l’AHRQ américaine) n’ont pas été considérées comme assez solides, bien que donnant des résultats positifs.
De nombreuses allégations ont été déposées auprès de l’EFSA (autorité européenne de sécurité des aliments) concernant son action sur le fonctionnement hépatique, son rôle hépato-protecteur avec même le soutien à la régénération du tissu hépatique, l’élimination des toxines, et le bien-être digestif.
Il faut faire attention à la récolte (bio sans pesticides), au mode de séchage puis surtout d’extraction, en évitant les solvants type acétone ou hexane, dont il faut ensuite faire disparaître les traces. Des techniques d’extraction à l’éthanol et par ultrasons ont été développées par exemple. Et s’agissant d’un extrait en poudre, il est nécessaire de contrôler la pureté et la qualité du produit par une analyse HPLC, avec sa teneur en silybine (le standard de référence est de 70%) afin de s’assurer qu’on n’est pas juste en possession d’une poudre de graines broyées.