Le calendula

Pour cicatriser, apaiser et réduire les inflammations, grâce notamment à ses esters faradiols

Le Calendula (ou souci officinal) est une fleur jaune orangée annuelle présente autour de la Méditerranée, en Europe centrale et en Amérique du Nord, de la famille des astéracées (comme l’arnica). C’est une des plantes historiques du soin de la peau, utilisée pour cicatriser, apaiser et réduire les inflammations, présente dans de très nombreuses préparations et produits divers. Elle peut également être utilisée par voie interne, mais c’est surtout un incontournable de la dermatologie.

Le Calendula contient des caroténoïdes, des flavonoïdes, des polysaccharides, quelques acides (oléanolique, salicylique) et des esters faradiols (triterpéniques) qui ont principalement cette action anti-inflammatoire. Ce sont les fleurs qui sont riches en principes actifs et utilisées pour leurs propriétés antioxydantes, antiseptiques. Ses vertus apaisantes et cicatrisantes sont d’ailleurs reconnues par les autorités (OMS, ESCOP).

L’extrait de Calendula ou l’huile de Calendula sont utilisés en cosmétologie pour les peaux sèches et sensibles, mais aussi pour les situations inflammatoires et les imperfections (acné) et pour les petits problèmes cutanés (crevasses, gerçures).

Aujourd’hui, comme pour beaucoup d’extraits, la forme la plus répandue est la poudre qui est plus simple à utiliser, mais les formes historiques sont les macérations (teintures-mères et macérats huileux). Selon le mode d’extraction, on n’obtient pas les mêmes concentrations des composants (certains sont plus solubles dans l’huile et certains sont plus solubles dans l’eau).

Il existe de bonnes productions bio françaises. Les fleurs sont séchées, puis broyées. Les techniques utilisées sont la macération (dans de l’huile), la teinture (dans de l’alcool), la glycérite (dans de la glycérine), l’infusion à l’eau chaude ou même la macération dans de l’eau salée.

Il existe aussi des extractions du faradiol uniquement au CO2 supercritique (il y a même des techniques au laser). Cela permet d’éviter les solvants chimiques.

Quelques allergies aux astéracées sont observées, et en ingestion, les quantités et la durée de la cure doivent être limitées.