La bétuline du bouleau est réputée pour être un anti-oxydant et un anti-inflammatoire
Dans le bouleau, presque tout est utilisé en phytothérapie : la sève, les feuilles, les bourgeons et même l’écorce du bouleau.
On l’ingère pour ses vertus diurétiques, digestives et dépuratives, mais on l’intègre aussi dans des produits dermatologiques pour les affections cutanées grâce à ses propriétés anti-inflammatoires.
Pour les infections urinaires légères, l’infusion de jeunes feuilles séchées ou la décoction d’écorce, riches en potassium ont un effet diurétique. La sève est appelée eau de bouleau, et peut se boire fraîche (elle est vendue fraîche au printemps pour les détox de sortie de l’hiver) ou s’intégrer dans des cosmétiques. La gemmothérapie propose des macérats de bourgeons.
Le bouleau est riche en flavonoïdes mais surtout en un principe actif, la bétuline qui est réputée être un anti-oxydant et un anti-inflammatoire. Des études sont même menées actuellement sur les propriétés anti-tumorales de l’acide bétulinique (obtenu par oxydation de la bétuline). Par contre, concernant les usages traditionnels, on dispose de peu d’études complètes.
En cosmétique, c’est généralement la sève de bouleau qui est utilisée ou directement la bétuline (ou l’acide bétulinique). La sève a une forte teneur en minéraux et en vitamine B, intéressante pour les petits troubles de la peau (eczéma, psoriasis, acné) et du cuir chevelu.
Il existe des plantations de bouleau importantes en France et encore plus dans les pays nordiques, il est donc dommage d’utiliser dans un soin cosmétique de la poudre de bétuline importée de Chine dont on ne maîtrise pas la qualité. Comme souvent, la pureté dépend du mode d’extraction. Pour la bétuline, on préférera une extraction à l’eau supercritique plutôt qu’avec un solvant chimique.
En ingestion, la sève de bouleau peut parfois entraîner des troubles intestinaux, et le bouleau peut être allergisant, mais surtout par son pollen.