En complémentation comme en cosmétique, la vitamine C est synthétique, fabriquée par transformations chimiques successives dans des usines en Chine.
Il existe par contre des extraits de fruits, concentrés en vitamine C.
La vitamine C est très présente dans les complémentations, et elle est maintenant souvent présente dans les formulations cosmétiques.
Dans les compléments, son intérêt est de stimuler le métabolisme énergétique et les défenses de l’organisme (c’est un cofacteur enzymatique de réactions physiologiques). Dans les cosmétiques, ce sont ses vertus antioxydantes qui intéressent et de stimulation de la synthèse du collagène, particulièrement pour les soins anti-âge. Elle produirait aussi un effet uniformisant pour le teint en contribuant à la régulation de la production de mélanine.
La forme la plus fréquente est l’acide L-ascorbique, parfois assez fortement dosé (jusqu’à 20%), ce qui devient irritant, surtout en usage fréquent. Et cette forme doit être très acide pour être stable, ce qui est agressif pour la peau. On rencontre donc aussi ses sels (les ascorbates) et des formes liposolubles, moins acides et mieux tolérées, mais moins assimilables. Et l’acide ascorbique est accompagné d’un agent chélatant pour éviter son oxydation. Sa combinaison avec des vitamines A et E permet également d’améliorer sa stabilité et d’améliorer son efficacité.
Toutes ces formes ne sont pas naturelles mais synthétiques, fabriquées pour l’essentiel dans des usines en Chine (à 95%), avec plusieurs paliers de transformation chimique et microbiologique, en partant de fermentation de maïs, dissous en utilisant des solvants, puis catalysé avec un acide et recristallisé.
Les seules formes naturelles ne sont pas de la vitamine C pure, mais des extraits de fruits contenant une concentration importante en vitamine C. On voit actuellement des produits à base de prune de kakadu, de Noni, de baie d’acai. Ce ne sont bien sûr pas à l’heure actuelle des productions locales.