Les plus populaires des huiles essentielles, cicatrisantes et décontractantes

La lavande est un arbrisseau à fleurs violettes parfumées d’origine méditerranéenne, qui donne la plus connue des huiles essentielles. L’usage premier est la parfumerie, mais l’usage phytothérapeutique est également très populaire. On parle plutôt des lavandes, car on en différencie principalement 3 : la lavande vraie (officinale), réputée cicatrisante et relaxante mais cultivée en altitude et coûteuse. En cosmétique, elle est intégrée dans les soins anti-âge mais surtout utilisée pour les problèmes de peau (eczéma, psoriasis, acné) ou les peaux irritées. On la retrouve dans plusieurs produits destinés aux peaux grasses et à imperfections.
La lavande aspic aurait des propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes. Elle est souvent dans la trousse de secours d’été contre les coups de soleil, les piqûres d’insectes, les brûlures de méduses. On l’emploie également en inhalation pour les voies ORL. La troisième est l’hybride, le lavandin, qui est réputé avoir des vertus de décontractant musculaire et d’antiparasitaire (contre les poux notamment). Elle est utilisée en massage par exemple.
La molécule la plus connue et la plus répandue dans les essences est le linalol, mais on trouve également de l’acétate de linalyle, du géraniol, du pinène, du cinéol, de la coumarine, du béta-caryophyllène et de l’éthylamylcétone dans l’huile essentielle après distillation.
Dans l’eau florale ou hydrolat, on retrouve le lavandulol (qui est hydrosoluble). D’autres formes d’extraction pratiquées donnent du fluide glycériné ou de la teinture-mère. D’ailleurs, on l’utilise aussi en infusion car elle est utilisée aussi en voie interne pour les troubles nerveux légers, mais les études menées ne sont pas méthodologiquement suffisantes.
La production française a été très affectée par un parasite au début des années 2000, cédant la première place à la Bulgarie, dont la production d’huile essentielle est cependant essentiellement vendue en France. Un bon produit doit être composé essentiellement de fleurs et pas de tiges, ce qui est malheureusement le cas quand on peigne à la machine les plants. Une bonne distillation implique un séchage préalable.
Dernier point d’usage, sous forme d’huile essentielle, la lavande est à utiliser avec parcimonie et précaution. Des cas d’allergie sont possibles, les molécules d’alcools actives des huiles essentielles faisant partie des allergènes réglementés.