La camomille est utilisée pour ses vertus apaisante et anti-inflammatoire en phytothérapie et en cosmétique
Trois espèces de camomille, la romaine (noble), l’allemande (matricaire) et la grande camomille, ressemblant à des marguerites, sont traditionnellement utilisées en infusion pour leurs vertus supposées digestives, dépuratives, apaisantes et anti-inflammatoires. Ces espèces de camomille sont également utilisées en cosmétique pour ces mêmes vertus apaisantes et anti-inflammatoires contre les troubles cutanés (irritations, rougeurs).
C’est principalement le capitule (la base de la fleur) qui est utilisé pour fabriquer des teintures-mères et des huiles essentielles. On trouve également des macérats huileux qui peuvent être utilisés en huile de massage par exemple. Par distillation, on produit l’huile essentielle et l’hydrolat à partir des capitules séchés.
En cosmétique, la camomille est intégrée dans des crèmes et shampoings, pour ses vertus apaisantes pour les peaux sensibles, et même légèrement éclaircissante pour les shampoings.
Les principes actifs de la camomille semblent être dans les molécules du métabolisme secondaire comme les flavonoïdes (dont l’apigénine), les acides phénoliques, les procyanidols, les coumarines, et surtout les sesquiterpènes, donnant un goût légèrement amer à la tisane, qui sont réputées pour leur action anti-inflammatoire. On dispose à ce jour de peu d’études approfondies et méthodologiquement solides cependant sur les effets de la camomille en phytothérapie ou en cosmétique. L’agence du médicament tolère les indications thérapeutiques contre les troubles digestifs.
Des cas d’allergie au pollen sont relevés, et l’utilisation des huiles essentielles doit comme toujours s’accompagner de précaution et de vigilance.