La chasse au nickel : On voit de plus en plus souvent sur des produits bio la mention « nickel controlled » (en plus de toutes les mentions 0%, genre 0 paraben, 0 silicone, etc…). Les allergies au nickel sont assez répandues car on est fréquemment en contact avec des objets en nickel (bijoux, pièces de monnaie, boutons, ceintures, anciennement prothèses dentaires, ustensiles de cuisine – il existe une norme européenne limitant la libération de nickel pour l’essentiel de ces objets). Cela se manifeste par des plaques rouges, des démangeaisons, de l’eczéma ou de l’urticaire liés à la formation des sels de nickel sur la peau, ce qui est assez fréquent avec des bijoux fantaisie par exemple.
Et comme on trouve des traces de nickel un peu partout (dans un certain nombre d’aliments notamment, comme le chocolat), on répète qu’il peut toujours y avoir des traces de nickel dans les produits cosmétiques.
En pratique, il y a 4 colorants présents dans des mascaras ou des rouges à lèvres qui en contiennent de faibles doses, les autres produits en sont quasiment tous exempts (le nickel est interdit dans les cosmétiques), dans les contrôles, très peu de produits dépassent la trace de 1 ppm à la production. Si vous pensez être allergique au nickel, évitez surtout ces 4 colorants, les autres produits n’engendrant pas d’exposition réelle et prolongée.
On trouve à la limite plus souvent des métaux lourds dans des argiles ou dans du collagène. Par contre, on trouve aujourd’hui de nombreux cosmétiques avec des emballages métalliques, sans se poser la question de l’interaction contenant-contenu dans le temps, avec des variations de température et d’humidité.